domingo, 14 de outubro de 2012

"Et si on vivait tous ensemble ?"

Bonsoir, mes amis! Mes chers amis !! Hier, j’ai eu un petit moment à moi et j’ai profité, malgré toutes les copies que j’ai à corriger, pour aller au cinéma Estação Ipanema et voir le film très touchant: Et si on vivait tous ensemble ? S’il vous plait, si vous avez des opinions contraires ou si voulez ajouter quelque chose, n’hésitez pas. Je suis arrivée chez moi et je voulais tout de suite partager avec vous mon émotion. Parce que je sais que vous êtes passionnés du cinéma comme moi. Mais mes très chers petits-enfants sont arrivés et m’ont fait un peu oublier ce que je ressentais. Je me sens encore très émue. Et la pluie d’hier qui renforçait encore ce sentiment. Et si on vivait tous ensemble ? est la dure découverte qu’on n’est plus important à personne, que personne ne vous attend plus à la maison, qu’on n’est bon à rien presqu’à la fin de la vie. Très bon film, les acteurs brillants, tous autour de 70 ans, amis depuis toujours. Le thème principal est la vieillesse, apportant avec elle la dépendance et la sexualité à un âge avancé. La crainte de se trouver seuls, livrés aux maux de l'âge, les fait renoncer à la précieuse vie privée et d’habiter ensemble dans la belle maison de l'un des couples. Ce sont 2 couples et un vieux coureur de jupons. Jane Fonda (1937) /Jeanne est mariée à Pierre Richard (1934) / Albert. Ils ont une fille qui apparait très peu. Geraldine Chaplin (1944) / Annie avec Guy Bedos (1934) / Jean, leurs petits-enfants n'apparaissent que brièvement. Et Claude Rich (1929) / Claude.Celui-ci a un fils, mais sa présence qui est rare n'est pas marquante. Le fait que tous ont des enfants et qu’ils n’ajoutent quoi que ce soit à la vie de leurs parents, c’est incroyable, de la pure folie ! Ils sont mentionnés en passant, presque toujours absents.Si ces chers amis n'avaient pas les uns aux autres, leur vie serait sans attrait, plus ennuyante encore. Et le pire, sans personne pour s'occuper d'eux. La décision de vivre ensemble est la seule solution trouvée pour éviter la froideur et l'horreur de l'hospice. Dans le film, on montre un peu de l’hospice, qui est assez confortable, même riche, mais ... c'est un hospice, le contact quotidien avec les gens dans les mêmes situations parfois bien pire. Trop triste. Un jeune homme arrive plus tard. Il écrit sa thèse de doctorat et conseillé par Jeanne décide de changer de sujet et parler des vieillards et de leurs problèmes en Europe plutôt qu’en Australie. Il s’appelle Drik. C’est l'acteur Daniel Brühl. Il gagne un petit salaire pour s’occuper du chien, puis il prend soin de tout le monde. Albert commence déjà à tout oublier. Je crois que c’est la maudite maladie d'Alzheimer. Jeanne a une maladie déjà en phase terminale et qu’elle cache autant qu’elle peut. Claude, le coureur de jupons, qui aimait tant faire l’amour avec des prostituées ( dont il prend de belles photos) a un infarctus dû aux efforts… Bien sûr, quand ils vivent déjà ensemble ils doivent faire face aux faiblesses des autres. Il y a des altercations, quelques découvertes difficiles mais ils voient que c'est trop tard pour se battre, et ainsi la vie continue lentement, toujours arrosée de bons vins. Encore heureux. Il y a aussi une piscine. Oui, la préparation du sol, où il y avait un jardin potager, pour mettre la piscine. C’est la façon à laquelle Annie a pensé, même en contradiction avec son mari, pour attirer les petits-enfants qui n’y venaient jamais. Presque une préparation pour leur tombeau ... Nous rions, nous nous émouvons, et nous ne sentons pas passer les heures. Ça vaut la peine de le regarder. Par les acteurs, oui, et par l'histoire aussi. Il est important d'observer la vieillesse. Nous voyons très peu de films sur ce sujet. Dans notre culture, on met seulement les vieux à l' hospice dans ce dernier cas, s’ ils sont très malades, ou s'il n'y a personne pour prendre soin d’eux. C’est bien plus humain. Je vous le conseille. Allez-y et écrivez-moi. http://www.youtube.com/watch?v=_bO7ezJ45Uw Bonsoir, mes amis ! Acabo de chegar do cinema, ainda bem emocionada. E esta chuva que aperta mais ainda o coração. Ótimo filme, atores brilhantes, todos já na casa dos 70 anos, amigos desde sempre. O tema principal é a velhice, trazendo com ela a dependência e também a sexualidade na terceira idade. O pavor de se encontrarem sós, entregues às mazelas da idade, os faz abrir mão da preciosa privacidade e morarem todos juntos na bela casa de um dos casais. São 2 casais e um solteirão mulherengo. Um jovem chega depois. Está escrevendo sua tese de doutorado e aconselhado por Jeanne decide de mudar de assunto e falar dos velhinhos e de seus problemas na Europa. Chama-se Drik. É o ator Daniel Brühl. Ganha um dinheirinho primeiro tomando conta do cachorro de Albert e depois tomando conta de todos. Sua amizade com Jeanne é muito proveitosa para ele. Jane Fonda ( 1937)/Annie é casada com Pierre Richard ( 1934) /Albert. Têm uma filha que pouco comparece. Geraldine Chaplin ( 1944)/Jeanne com Guy Bedos( 1934)/Jean, apenas os netos aparecem de relance. E Claude Rich( 1929)/Claude. Este tem um filho mas sua presença não é marcante, pelo contrário. Este fato de todos terem filhos e de não acrescentarem nada é pura insensatez ! São mencionados bem en passant, praticamente não estão presentes.Se estes amigos queridos não se tivessem uns aos outros, a vida deles seria sem atrativos, sem graça. E pior, sem alguém para olhar por eles. A decisão de morarem juntos foi a única solução achada para evitar a frieza e o horror de um asilo. No filme, mostram um pouco do asilo, que é bem confortável, até rico, mas...é um asilo, é a convivência diária com pessoas velhinhas por vezes em situação bem pior. Triste demais. Um jovem chega depois. Está escrevendo sua tese de doutorado e aconselhado por Jeanne decide mudar de assunto e falar dos velhinhos e seus problemas na Europa em vez de na Austrália. Chama-se Dirk. É o ator Daniel Brühl. Ganha um dinheirinho primeiro tomando conta do cachorro de Albert e depois tomando conta de todos...Sua amizade com Jeanne é muito proveitosa para ele. Albert já está bem esquecido. Penso até que é Alzheimer. Jeanne tem uma doença já terminal que esconde o máximo que pode. Claude, o namorador, já não dá mais conta da mulherada e acaba enfartando. Logicamente, quando já estão morando juntos precisam suportar as manias dos outros. Há altercações, há descobertas difíceis mas que depois veem que já é tarde para brigar, e assim a vida vai passando devagarzinho, sempre regada a bons vinhos. Ainda bem. Há ainda a piscina. Sim, todo o preparo do terreno onde havia uma horta, para receber a piscina. O jeito que Annie achou, mesmo contrariando o marido, para atrair os netinhos que não vinham nunca. Quase uma preparação para o túmulo... Damos boas risadas, emocionamono-nos, e não sentimos as horas passarem. Vale a pena assisti-lo. Pelos atores, sim, e pela história também. É importante este olhar sobre a velhice. Vemos pouquíssimos filmes sobre este assunto. Na nossa cultura, só se coloca o velhinho no asilo em último caso, se está bem doente, ou se não há ninguém para tomar conta. Bom, queridos, se puderem, vão vê-lo.

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